Ligne Maginot - RIMPLAS (RS) (Ouvrage d'artillerie)



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RIMPLAS (RS)

( Ouvrage d'artillerie )









Secteur Fortifié
SFAM - SF Alpes-Maritimes

Sous Secteur
Tinée-vesubie ( 65 DI )

Quartier
Gaudissart

Maître d'ouvrage
MIL - CORF

Constructeur
Entreprises civiles

Année
1937

Commune
RIMPLAS (06420)

Lieu-dit / Parcelle
La Madeleine

Coordonnées
44.061490 - 7.128110

Validité information
Verifié

Niveau de réalisation en 1940
Construit

Etat actuel
Incomplet





Plan sommaire








Notes et informations



ARMEMENT, Observation

La cloche GFM du bloc 3 était équipée d'un periscope J2 pour l'observation d'artillerie.

Les blocs 4 et 5 étaient dotés de cloches VDP (Vision Directe et Périscopique)


CONSTRUCTION, Cout

Le coût de construction de l'ouvrage à fin 1936 s'établit à 34,19 millions de Fr de l'époque (27,8 M€ de nos jours).

Cette dépense se répartit comme suit :
- achat terrain : 0,03 MFr
- Gros-oeuvre : 23,42 MFr, dont 1,75 pour la route d'accès et le téléphérique.
- aménagements et réseaux intérieurs : 1,12 MFr
- Centrale électrogène : 1,06 MFr
- Cuirassements, monte-charges, portes... : 4,00 MFr
- Armements et optiques : 2,24 MFr
- Transmissions : 0,14 MFr
- Munitions : 2,17 MFr

Ces dépenses n'incluent pas celles postérieures à fin 1936 et jusqu'en 1940 : fin des travaux, améliorations diverses, etc... RIMPLAS, bien que démarré largement avant les autres, n'était toujours pas achevé à fin 1936. Certes le gros-oeuvre et la pose des cuirassements était achevée, et l'équipement bien avancé, mais il restait encore du travail.

Il faut noter que bien qu'étant au total moins couteux que le MONTE GROSSO, la construction de RIMPLAS battra tous les records de couts de gros-oeuvre (22,67 MFr hors route et téléphérique contre 18,40 MFr au MONTE-GROSSO pourtant plus vaste). Ceci s'explique par les errements initiaux du projet, les changements de pied sur son organisation interne du fait des soucis géologiques, le cout faramineux de l'escarpement bétonné-maçonné de l'ouvrage - solution qui ne sera plus jamais appliquée nulle part dans le sud-est - et enfin la présence de multiples niveaux de galeries.
Source(s) :
SHD - 4V1514 - chiffres compilés par JM Jolas



CONSTRUCTION, Description

L'ouvrage maginot du Rimplas est un ouvrage d'artillerie CORF à 7 ou 8 blocs selon que l'issue de secours est comptée ou non. La numérotation des blocs a évolué au fil du temps. Dans la suite, la numérotation d'avant-guerre et d'après-guerre (entre parenthèse) sont mentionnées:

Bloc 1 (Bloc 5) : Bloc A du projet initial
- 2 créneaux pour jumelage de mitrailleuses Reibel MAC 31 (un vers Valdeblore, un vers Tinée)
- 2 créneaux de mortiers de 81 mm orientés direction Rimplas/Valdeblore.
- 1 cloche Lance Grenades (non équipée)

Bloc 2 (Bloc 4) : Plateforme B pour mortiers de 81mm
- 1 créneau pour fusil mitrailleur 24-29
Le bloc est équipé d'une issue donnant sur la plateforme.

Bloc 3 (Bloc 6) : Bloc C du projet initial
- 1 cloche pour jumelage de mitrailleuses Reibel MAC 31, orientée vers Valdeblore.
- 1 cloche GFM type A (Fusil mitrailleur et mortier de 50) avec périscope J2, (ind. O92)
Le B3 est relié à l'étage intermédiaire par un escalier suivi d'un puits avec échelle.

Bloc 4 (Bloc 7) : Bloc Tinée du projet initial
- 2 créneaux pour obusier de 75 Mle33
- 1 créneau pour obusier de 75 Mle31
- 1 cloche pour jumelage de mitrailleuses Reibel MAC 31 orientée Tinée
- 1 cloche observatoire d'artillerie VDP (O91)
- 3 créneaux pour fusil mitrailleur Mle 1924/29

Bloc 5 (Bloc 8) : Bloc Valdeblore du projet initial
- 2 créneaux pour obusier de 75 Mle33
- 1 créneau pour obusier de 75 Mle31
- 1 cloche GFM type A (Fusil mitrailleur et mortier de 50)
- 1 cloche observatoire d'artillerie VDP (O90)
- 3 créneaux pour fusil mitrailleur 24-29
Le bloc inclut un poste optique.

Bloc 6 (Bloc 3) : Poste optique
- Créneaux optiques
- 1 créneau pour fusil mitrailleur 24-29

Entrées (Bloc 1) : Entrée mixte (Hommes et téléphérique)
- 3 créneaux pour fusil mitrailleur 24-29

Bloc IS (Bloc 2) : Sortie de secours

Les galeries intérieures se développent sur 3 niveaux, un principal avec le casernement et l'usine, un intermédiaire supérieur accédant aux blocs B1, B2 et B3, et un étage inférieur sous le principal, contenant les M2 des deux blocs d'artillerie. Au niveau du bloc 3 se trouve un troisième magasin en sous-sol.


CONSTRUCTION, Environnement

Deux téléphériques de chantier partant de l'ouvrage étaient en service lors de la construction (voir extrait de la carte du Service Géographique de l'Armée datée de 1933 dans l'onglet "DOCS").
- 1 vers l'amont arrivant au dessus du lieu dit "Bessaut" sur la dite carte et celle de 1950 et désormais appelé "carrière de la Brune".
- 1 vers l'aval arrivant vers la côte 700 sous la route partant de la Tinée vers La Bolline
Source(s) :
Carte du Service Géographique de l'Armée datée de 1933



CONSTRUCTION, Mission, ou Fonction de l'objet

B1 : Interdiction du village de Rimplas et des versants Sud et Ouest de la Rouagne : 2x 81/32 (en particulier les sentiers aboutissant au village de Rimplas).
B4 : Interdiction de la vallée de la Tinée dans la région de Saint Sauveur et du vallon de Roubion : 2x75/33 et 1 75/31 (du plateau de la Bataille à Roubion exclus).
B5 : Interdiction du Valdeblore :2 x 75/33 et 1 75/31 (du pic de Colmiane au hameau de Rouagne inclus). Croisement des feux avec l’ouvrage de Flaut.
Source(s) :
Document de 1936 / Génie



DENOMINATION, Dénominations alternatives

Initialement l'ouvrage est appelé 'Ouvrage de la Madeleine', du nom de la petite chapelle Ste Madeleine qui coiffait le sommet rocheux sous lequel est construit l'ouvrage.


DENOMINATION, Indicatifs et n° d'abonné

Les indicatifs pour l'artillerie des observatoires étaient:
- Bloc 3 : O92
- Bloc 4 : O91
- Bloc 5 : O90

Les observatoires extérieurs O93 (Caire-Gros), O94 (Pinéa), O95 (Fraccia-Roure Haut) et O96 (Fraccia-Roure Bas) lui sont rattachés tactiquement.


EFFECTIF, Commandement et/ou unité

L'effectif théorique de l'ouvrage du Rimplas est de 334 hommes et 8 officiers principalement issus des 84° BAF , 167° RAP et du 215° Bon du Génie

Cdt d'ouvrage : Cne Toussaint, Lt PHILIP André (84° BAF - 20 décembre 39), Cne Datengosse (16 février 1940) et Cne Toussaint à partir du 10 mai 1940.
Major d'ouvrage : Lt Lheureux

Cdt l'infanterie : Lt puis Cne Philip, Lt Cabagno
Cdt le Génie : Lt Brousson
Cdt l'artillerie : Lt puis Cne Darengosse
PC des 75-31 des Blocs 4 et 5: SLt Roux

Réserve mobile : Slt Berly, Asp Causse

Bloc 1 : Lt Metzeler
Bloc 2 :
Bloc 3 :
Bloc 4 : Lt Biasca
Bloc 5 : Lt Lafaye
Bloc 6:
Bloc 7:


EQUIPEMENT, Electrique

L'ouvrage est alimenté par le réseau électrique public et, en cas de disparition de ce dernier, l'usine électrique de l'ouvrage prenait le relais.

L'usine électrique est dotée de 3 groupes électrogènes à moteur diesel SMIM (Société des Moteurs et d'Industrie Mécanique) quatre temps type 6 SR 19 de 150 CV nominal, couplés avec des alternateurs SW type SAT de 80 kVA (n°s 8133, 8134, 8132).

L'usine était en outre équipée d'un groupe auxiliaire compresseur-dynamo CLM 1 PJ 65 (n° LH 65) de 8 CV entrainant une dynamo AO (Ateliers d'Orléans) type DD.25.P n° 190.333 de 3 kW et un compresseur BAVOX.

Les groupes principaux étaient alimentés en combustible par 4 citernes gasoil de 16.000 litres chaque débitant dans 3 réservoirs journaliers individuels de 300 litres. La lubrification nécessitait 3 réservoirs de 1.900 litres chaque.

Le refroidissement des moteurs était assuré à partir de 3 citernes d'eau de 32.000 litres chaque. La température de l'eau était contrôlée par un aérorefroidisseur F. FOUCHÉ de 11 CV.

Les principaux usages du réseau "Force" sont :
- les monte-charges
Monte charge commun aux blocs 1 et 3 : SIMPLEX 1 tonne-deux vitesses type F 272 (n° 1060) avec moteur AO type SPH-1 10/3,3 CV selon vitesse
Monte charge bloc 1 : COUPÉ-HUGOT 1 tonne avec moteur AO type LE-2 de 4 CV.
Monte-charges des blocs 4 et 5 : ROUX-COMBALUZIER de 2,5 tonnes à deux vitesses (n° ? et D253). Celui du bloc 4 descend jusqu'au M2 inférieur (21 mètres). Les deux sont chacun mus par un moteur AlsThom NP-589 de 17/4 CV selon vitesse.
Monte-charges entre M2 et galerie principale : ROUX-COMBALUZIER de 2,5 tonnes à deux vitesses mu par un moteur AlsThom NP-589 de 17/4 CV selon vitesse.
- les ventilateurs
- les groupes électro-pompes
- le chauffage électrique (5 radiateurs de 500 W et 1 de 1000 W)
Source(s) :
SHD - Carnet d'ouvrage de Rimplas (1955)


Les moteurs d'origine de l'usine électrique portaient les numéros de série suivant :
1 - 556
2 - 551
3 - 554
Source(s) :
Liste des moteurs mai 1940 - Association Edelweiss



EQUIPEMENT, Hydraulique

L'ouvrage est alimenté par deux sources, l'une venant du Larzet au dessus du village et l'autre de Rouagne. Une canalisation souterraine de plus de 3000m rejoint la première dans un bassin d'équilibrage avant d'arriver au fort par gravité.

L'alimentation de secours pouvait se faire par camion citerne (poste de dépotage dans l'entrée camions) ou par le téléférique dont les nacelles citernes pouvaient être déchargées dans un réservoir qui distribuait l'eau par motopompe dans les citernes principales.

Celles-ci ont la configuration suivante :
- 2 citernes de réserve principales de 30.000 litres chaque
- 3 citernes de réserve annexes de 22.000 litres chaque
- 1 citerne journalière de 9.000 litres
- 1 citerne journalière de service réduit de 4.500 litres
Plus tout un ensemble de réservoirs de bocs ou d'alimentation des utilités de l'ouvrage (cuisine avec 2 réservoirs de 1.750 litres, lavabos avec 750 litres, ...)


EQUIPEMENT, Mobilier et second œuvre

Literie :
- Casernement : lits pour 8 officiers, 24 sous-officiers et 156 hommes.
- Blocs : 28 lits pour hommes, dont 11 au bloc 5 et 9 dans l'entrée.

Cuisine :
Cuisinière au mazout pour 460 rations.
Source(s) :
SHD - Carnet d'ouvrage de Rimplas.



EQUIPEMENT, Ventilation

L'ouvrage est équipé d'une ventilation "air pur" et "air gazé". Cette dernière se compose :
- d'une station de filtration principale avec 2 x 6 filtres SP36 pour le casernement/Usine/Cuisine/Entrées/Infirmerie.
- d'une station commune aux blocs 1, 3 et IS avec 3 filtres SP36
- d'une station de 6 filtres au bloc 4
- d'une station de 5 filtres au bloc 5

Le chauffage de l'ouvrage, outre les 6 radiateurs électriques mentionnés ci-dessus, était réalisé par :
- deux batteries chauffantes sur l'air pulsé dans le casernement et les locaux communes, utilisant l'eau de refroidissement des groupes.
- une dérivation du circuit d'eau de refroidissement alimentant des radiateurs en fonte dans les chambres d'officiers et l'infirmerie.


GENERALITES, Spécificités

L'ouvrage du Rimplas est le premier ouvrage moderne de défense des frontières à avoir été mis en chantier. Sa construction a débuté en 1928, sous l'égide de l'armée des Alpes et non de la CORF, qui a repris le bébé ultérieurement.

Le plan, le design, et l'architecture de l'ouvrage sont totalement atypiques dans la ligne Maginot, preuve des tâtonnements à ce stade très précoce de la construction des fortifications des Alpes. Par une certain nombre d'aspects, l'ouvrage de Rimplas a servi de banc d'essai des idées du Génie de la 15° Région Militaire (Nice), et des éléments qui lui sont spécifiques n'ont jamais ou rarement été renouvelés ailleurs. A titre d'exemples non limitatifs on notera:
- les magasins M2 à un niveau inférieur à celui des galeries principales.
- un mur d'escarpe aussi important
- le bloc issue de secours
- les plateformes pour mortiers Stokes ou 81mm


Certaines littératures font de RIMPLAS le prototype des ouvrages de la ligne Maginot, ce qui est inexact. C'est tout au plus le prototype des idées du Gal DEGOUTTE et des Alpins, matérialisées dans son programme approuvé mi-1927 comme "Programme Réduit de Défense de Nice", idées qui n'auront que peu des suites quand la CORF prendra la main sur les Alpes à la fin 1928. La meilleur démonstration en est que les blocs de combat de l'ouvrage tels qu'on les connait aujourd'hui seront conçus plus tardivement que nombre de blocs du Nord-Est ou ailleurs dans les Alpes : le gros-œuvre de l'ouvrage de CAP-MARTIN sera achevé près de deux ans avant celui de RIMPLAS...
Source(s) :
SHD - 4V1509 à 1511.



HISTORIQUE, Chronologie

A l'exception de quelques tirs d'interdiction, l'ouvrage ne participera pas aux combats de 1940, l'ennemi n'étant pas parvenu à passer la ligne des avant postes.

Il sera désarmé par les italiens après l'armistice du 24 juin 1940 et ces derniers démonteront pour les reutiliser les canons de 75mm.

Le fort de Rimplas a été réarmé partiellement en 1947 et il a été entretenu par le Génie jusqu'à sa déclassification du domaine public militaire en 1972, date à laquelle il est vendu à la commune de Rimplas.

Il sera alors utilisé comme champignonnière pendant de longues années puis une grande partie de ses équipements intérieurs seront ferraillés.

L'ouvrage a été racheté par le Conseil général des Alpes-Maritimes pour en faire un 'lieu de mémoire'.

Une association créée début 2008, 'Les Amis de l'Ouvrage Maginot de la Madeleine', a entrepris des travaux de réhabilitation à l'intérieur et à l'extérieur et a ouvert les portes de l'ouvrage à l'occasion des Journées du patrimoine 2009.

L'ouvrage est géré depuis Janvier 2015 par l' "Association du Fort de la Madeleine", qui a pris la suite des "Amis de l'ouvrage Maginot de la Madeleine".

Le 20 mars 1940, l'ouvrage à un effectif de 449 hommes.

Le 10 juillet 1940, sur ordre, l'équipage évacue l'ouvrage.

En 1944, les FFI utilisent l'ouvrage pour se rassembler.
Source(s) :
Guide de la Ligne Maginot-Des Ardennes au Rhin, dans les Alpes.
Hohnadel Alain, Truttmann Michel
éditions Heimdel 1988 - 96 pages
(pages 94,95)



HISTORIQUE, Construction

1928 - Une note du ministère de la Guerre datée du 3 mai prescrit de commencer immédiatement les galeries souterraines dans le cadre du programme réduit de défense de Nice, du Gal DEGOUTTE (armée des Alpes). La construction de l'ouvrage est lancée le 4 septembre 1928 avec les fouilles de l'ouvrage. Le marché correspondant est passé le 19 Juillet 1928 à l'entreprise François FARAUT de Nice alors qu'à cette date le projet est encore très imprécis.

Ce projet initial lancé rapidement est vivement critiqué par les instances du Ministère et rapidement arrêté. La Commission d'Organisation des Régions Fortifiées (CORF) hérite alors du dossier marqué d'un ensemble de concepts propres à l'armée des Alpes et qui laissent la commission pour le moins dubitative.

1929 - La CORF fait approuver la solution d'ensemble par le ministre de la Guerre, Paul Painlevé, le 12 février. Le 15 Juillet 1929 les travaux ont effectivement repris et un avenant au marché initial est négocié avec FARAUT et approuvé en Décembre 1929.

Démarrée avant que les spécifications de la CORF soient établies et que les matériels de la fortification soit définis, la construction de l'ouvrage de Rimplas sera assez chaotique. Son plan sera remanié en permanence et ne correspondra pas à la forme qui sera retenue par la CORF pour l'établissement des plans de masse des ouvrages construits ultérieurement ailleurs dans les Alpes.

Deux autres avenants au marché initial seront négociés en 1930 et 1931 avec FARAUT pour couvrir ces changements successifs. Ce marché étant finalement échu le 31 Décembre 1931, un nouveau marché d'achèvement de l'ouvrage est passé avec l'entreprise CONTESSO, qui prend la suite de FARAUT à compter de cette date.

1932 - L'état d'avancement à l'été 1932 est le suivant :
- L'escarpe est terrassée et bétonnée.
- les terrassements sont finalisés à 80%. Si les locaux souterrains sont pour l'essentiel percés, incluant le magasin inférieur, la liaison avec le bloc d'artillerie Tinée reste à faire. Ces fouilles intérieures sont déjà largement maçonnées (90%). Les terrassements extérieurs sont cependant moins avancés : ils sont juste débutés pour le bloc Tinée et le bloc A au sommet de l'ouvrage.
- Aucun bétonnage extérieur n'est fait, hors l'escarpe mentionnée plus haut.
- Les cuirassements spéciaux commencent à arriver sur le chantier.

1937 - Le 25 août, le capitaine Toussaint du 74°BAF reçoit les clés de l'ouvrage du Cne Rimbaud.
Les travaux ne sont alors pas totalement terminés.
Source(s) :
SHD - 6V11100


le 23 octobre 1934, l'ouvrage est pratiquement achevé.

En décembre 1936, le prix tôtal de l'ouvrage est de 34,2 millions, dont 1,75 millions pour la construction du téléférique et de la route.

L'ouvrage est classé dans les places de guerre par décret du 3 Février 1938.
Source(s) :
Source(s) : Guide de la Ligne Maginot-Des Ardennes au Rhin, dans les Alpes.
Hohnadel Alain, Truttmann Michel
éditions Heimdel 1988 - 96 pages
(pages 94,95)


En septembre 1928, onze entrepreneurs soumissionnent pour obtenir le chantier de l'ouvrage.
Source(s) :
La ligne Maginot, ce qu'elle était, ce qu'il en reste. (page 19)
Mary Jean-Yves
edition Sercap 1980



DIVERS (Sans critère)

L'ouvrage est relié à la vallée par un téléphérique militaire monocâble de marque KLEIN; spécialement construit par le constructeur Brien-Anzun en 1931.

Le téléphérique court sur 878m avec une dénivellation de 602m. Il s'appuie sur 6 pylônes de soutien de 6 à 15m de haut et permet d'acheminer à l'ouvrage en pratique 55 tonnes de matériel (débit max de 5 tonnes/heure), munitions et d'approvisionnement par jour au moyen de 19 à 21 bennes de 250 kg chacune.

La vitesse du câble est de 1,7 m/s.

La machinerie est située au niveau de la recette supérieure installée dans le bloc d'entrée de l'ouvrage. Elle se compose de deux moteurs semi-diesel MORIN monocylindres de 25/32 CV chaque, tournant à 800 tr/mn. La station inférieure comporte la poulie de renvoi mobile et le contrepoids de tension de câble en puits.
Source(s) :
SHD - Dossier d'ouvrage de Rimplas





Fils de discussion



Nom d'officier
4 messages, le dernier est de duomaxw le 11/02/2024

Dernière photo
2 messages, le dernier est de lia le 25/06/2023

route d'accés
Posté par prerogative le 29/12/2021

Une nouvelle vie pour le Rimplas !!!
10 messages, le dernier est de Frédéric Lisch le 06/06/2021

Ouvrage d'artillerie de Rimplas: détail sur l'historique de la construction
4 messages, le dernier est de Azogue le 31/08/2016

Ouvrage de Rimplas - identification d'un officier
4 messages, le dernier est de Pascal le 08/06/2016



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