Ligne Maginot - FERMONT - A2 (Ouvrage d'artillerie)



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FERMONT - A2

( Ouvrage d'artillerie )


L'ouvrage est ouvert au public









Secteur Fortifié
SFCR - SF Crusnes

Sous Secteur
Arrancy

Quartier
Longuyon

Maître d'ouvrage
MIL - CORF

Constructeur
Entreprises civiles

Année
1935

Commune
BEUVEILLE (54620)

Lieu-dit / Parcelle
Bois de beuveille

Coordonnées
49.458418 - 5.659832

Validité information
Verifié

Niveau de réalisation en 1940
Construit

Etat actuel
Complet





Plan sommaire








Notes et informations



ARMEMENT, Spécificités

La dotation en munitions de l'ouvrage d'artillerie de Fermont était la suivante :

Cartouches de 7,5 mm :
- 1 587 000 cartouches dont 790 000 au M1

Grenades de 50 mm :
- 24 000 grenades dont 12 900 au M1

Grenades standard (défense des fossés) :
- 960 grenades

Obus de 47 mm antichar :
- 1 800 obus dont 675 au M1

Obus de 75 mm :
- 32 000 cartouches dont 15 000 au M1

Obus de 81 mm :
- 6 400 obus de mortier dont 3000 au M1


CONSTRUCTION, Cout

Le marché principal de travaux est adjugé à l'entreprise Allary de Paris le 7 mai 1931 pour un montant estimé à 98 millions de francs.
Source(s) :
La Ligne Maginot, L'ouvrage de Fermont - Mary Jean-Yves



CONSTRUCTION, Description

L'ouvrage de Fermont est un ouvrage d'artillerie CORF. Il compte 9 blocs dont deux entrées et est construit en puits.

Bloc 1 Tourelle d'artillerie
- 1 tourelle de 75 Mle 33 (n° 215)
- 1 cloche GFM type A (Mortier de 50 et FM24-29)
- 1 cloche LG (Lance Grenades, non équipée)

Bloc 2 : Tourelle d'infanterie
- 1 Tourelle de mitrailleuses Reibel MAC 31 (n°43)
- 1 cloche GFM type A (Mortier de 50 et FM24-29)

Bloc 3 Observatoire:
- 1 cloche observatoire d'artillerie VDP (Vision Directe et Periscopique)(indicatif O 3 rattaché à Fermont)
- 2 cloches pour jumelage de mitrailleuses Reibel MAC 31
- 1 cloche GFM type A (Mortier de 50 et FM24-29)

Bloc 4 : Casemate d'artillerie à trois pièces de 75 Mle 32 flanquant vers l’Est
- 1 cloche pour jumelage de mitrailleuses Reibel MAC 31
- 1 cloche GFM type A (Mortier de 50 et FM24-29)

Bloc 5 : Tourelle d'artillerie
- 1 tourelle de mortiers de 81 mm mle 1932 (n°319)
- 1 cloche GFM type A (Mortier de 50 et FM24-29)

Bloc 6 : Tourelle d'infanterie
- 1 Tourelle de mitrailleuses (n°34)
- 2 cloches GFM type A(Mortier de 50 et FM24-29)

Bloc 7 : Casemate simple flanquant vers l’Est:
- 1 créneau pour jumelage de mitrailleuses Reibel MAC 31 interchangeable avec un canon de 47 mm monté sur bi-rail
- 1 créneau pour jumelage de mitrailleuses Reibel MAC 31
- 1 cloche GFM type A (Mortier de 50 et FM24-29)
- 1 cloche LG (Lance Grenades, non équipée)

Entrée des hommes (en puits):
- 1 créneau pour jumelage de mitrailleuses Reibel MAC 31 interchangeable avec un canon de 47 mm monté sur bi-rail
- 2 cloches GFM type A (Mortier de 50 et FM24-29)

Entrée des munitions (pour voie-ferrée, en puits. La voie ferrée n'ayant jamais été réalisée, l'approvisionnement de l'ouvrage se fait par camion, ce qui le classe dans le type BcM1):
- 1 créneau pour jumelage de mitrailleuses Reibel MAC 31 interchangeable avec un canon de 47 mm monté sur bi-rail
- 2 cloches GFM type A (Mortier de 50 et FM24-29)
- 1 cloche LG (Lance Grenades, non équipée)


CONSTRUCTION, Phase ou tranche de construction

Cout de construction : 77 Mio Fr (1930)
Attributaire du marché : Sté de travaux publics ALLARY de Paris
La construction débute en 1931 et se termine en 1935
Le chantier comptera jusqu'à 600 ouvriers


DENOMINATION, Dénominations alternatives

Ouvrage A2
Bloc 3 : Observatoire O 3 rattaché à Fermont)

La numérotation allemande de l'ouvrage était Werke 180

D'après une inscription murale dans le bloc 3 , l'ouvrage utilisait les dénominations suivantes pour les observatoires auxiliaires :

OA 17 - Beuveille (Casemate ?)
OA 18 - Bloc 2
OA 19 - Bloc 6 cloche Est
OA 20 - Bloc 6 cloche Ouest
OA 21 - Bloc 7

OB 5 - EH cloche Est
OB 6 - EH cloche Ouest
OB 7 - EM cloche Est
OB 8 - EM cloche Ouest


DENOMINATION, Indicatifs et n° d'abonné

Le numéro d'abonné de l'ouvrage d'artillerie de Fermont au réseau téléphonique de la fortification Maginot était 256
Le PC tir de l'ouvrage était l'abonné 257
L'observatoire était l'abonné 258
Source(s) :
Quelque part sur la Ligne Maginot - JY Mary



EFFECTIF, Commandement et/ou unité

L'effectif théorique de l'ouvrage était de 572 hommes dont 19 officiers provenant principalement des 149° RIF (Régiment d'Infanterie de Forteresse) et 152° RAP (Régiment d'Artillerie de Position)

- Cdt de l'ouvrage : Cdt Brousse puis Cne Aubert à partir du 17 mai 40
- Cdt l'artillerie : Cne Faure puis Lt Braye (21° Bie d'ouvrage)
- Cdt l'infanterie : Cne Pelissier puis Rolland àc de janvier 1940
- Cdt le Génie : Lt Baud
- Major d'ouvrage : Lt Peninou
- Service de Santé : Médecin Capitaine Leduc Joseph

- Cdt le Bloc 1 : Lt Boury
- Cdt le bloc 2 : Slt Carton
- Cdt le bloc 3 : Lt Delhaye
- Cdt le bloc 4 : Slt Bouley-Emy
- Cdt le bloc 5 : Slt Bourbon
- Cdt le bloc 6 : Slt Martin Marcel
- Cdt le bloc 7 : Lt Scherb Jacques
- Cdt l'EH : Lt Garnier puis Lt Pomiés
- Cdt l'EM : Lt Pomiés


Autre personnel :
Cal Robert Fraipont , armurier
Soldat Florian Piton (décédé en juin 40)
Couignon Jean (Génie)

Effectif théorique de l'ouvrage :

Total : 19 / 77 / 476

Infanterie :
- Bloc 1 : 0 / 0 / 3
- Bloc 2 : 0 / 2 / 16
- Bloc 3 : 0 / 2 / 20
- Bloc 4 : 0 / 1 / 5
- Bloc 5 : 0 / 0 / 3
- Bloc 6 : 1 / 2 / 16
- Bloc 7 : 0 / 2 / 20
- EM : 1 / 3 / 22
- EH : 0 / 2 / 16
- Commandement : 6 / 15 / 56

Artillerie :
- Bloc 1 : 1 / 5 / 50
- Bloc 4 : 1 / 7 / 48
- Bloc 5 : 1 / 4 / 30
- Commandement : 5 / 10 / 43

Génie :
- Electromécaniciens : 2 / 12 / 61
- Radios : 0 / 1 / 18
- Télégraphistes : 1 / 2 / 14
- Chemin de fer : 0 / 4 / 21
- Sapeurs - Mineurs : 0 / 1 / 14

Santé : 0 / 2 / 0

363 places couchées dans l'ouvrage
Source(s) :
Répertoire Fortifications SF Crusnes (33N18)



EQUIPEMENT, Divers

L'ouvrage était doté en 1939 de 3 locotracteurs Vétra pour voie de 60.
En décembre 1947, ces locotracteurs sont toujours présents, l'un d'entre eux étant hors service

La dotation de wagons en 1939 était la suivante :
- 5 wagons type A nord-est
- 25 wagons type B nord-est
- 5 wagons type sud-est
Source(s) :
Energie électrique dans les ouvrages - Etat D - Traction - Secteur 1



EQUIPEMENT, Electrique

Dans le cadre de son fonctionnement normal, l'ouvrage de Fermont absorbe une puissance de 450 KW.

L'energie électrique nécessaire est fournie soit par :
- une alimentation HT aérienne dite du temps de paix arrivant à l'entrée hommes
- une alimentation HT profondément enterrée (3 mètres aux abords de l'ouvrage) provenant du poste de transformation protégé de Xivry-Circourt pénetrant dans l'ouvrage par une entrée de cable spécifique située au niveau du garage des locotracteurs.
- L'usine électrique de l'ouvrage

Un poste de transformation est installé à proximité de l'usine électrique.

L'usine électrique comprend 4 groupes électrogènes SGCM diesel 4 temps 6 cylindres type GVU 33 développant 233 CV à 500 (600?) tours-minute démarrant à l'air comprimé et deux groupes auxiliaires de marque CLM type 1PJ65.
Le premier groupe entraîne un alternateur de 5KW utilisé pour l'éclairage de la partie technique de l'ouvrage et son accés (usine, sous station, postes de transformation et entrée des hommes)
Le second groupe auxiliaire entraine une génératrice 110v continu de 3 KVA pour l'éclairage de secours de l'usine et un compresseur Luchard M4 débrayable servant à gonfler les bouteilles d'air comprimé utilisées pour le demarrage des groupes électrogènes SGCM.

Les réservoirs journaliers des groupes électrogènes sont alimentés en fuel depuis des citernes assemblées sur place totalisant une capacité de 195 000 litres


De manière à limiter les pertes liées à la distance entre l'usine et les blocs de combat, la tension de 440 volts fournie par les groupes électrogènes ou les transformateurs est élevée à 1500 volts par la station principale située au niveau de l'usine et transportée jusqu'à la sous station A située au niveau des blocs de combat ou elle est ramenée à une tension de 440 volts avant d'être distribuée à chacun des blocs.

Les quatre tourelles de l'ouvrage fonctionnent sous une tension de 110 volts continus fournie par deux groupes convertisseurs installés au niveau de la sous station A.

Les locotracteurs nécessitant une tension de 600 volts continus pour leur fonctionnement, ils sont alimentés au travers de la caténaire depuis deux groupes convertisseurs de 70 et 40 KW installés dans la sous station principale.


EQUIPEMENT, Hydraulique

L'ouvrage de Fermont est alimenté en eau par un puit de 65 métres de profondeur.
Le stockage d'eau est assuré par une citerne principale de 45 m3 et des citernes de quelques metres cube installées au niveau des blocs. Les citernes des blocs peuvent être alimentées depuis la citerne principale ou par le recueillement des eaux de ruissellement de la dalle des blocs captés par la cunette les entourant.

Les eaux usées sont collectées par un réseau d'égout noyé dans le radier des galeries aboutissant au collecteur principal situé au niveau de l'entrée des hommes puis sont évacuées par une galerie d'égout de 220 mètres de long prolongée après un siphon par un tuyaux de 480 mètres de long débouchant à l'air libre


EQUIPEMENT, Transmissions

Le central principal de l'ouvrage était un central à 128 directions, composé de 4 panneaux muraux (32 abonnés).
Il était servi par 2 tables d'opérateur à 14 circuits.

Le central de Tir (PC Artillerie) était un central à 48 directions, composé de 2 panneaux muraux (32 et 16 abonnés).
Il était servi par une table d'opérateur à 14 circuits.
Source(s) :
Soetrich (Hans Vermeulen)



HISTORIQUE, Chronologie

le 16 septembre 1983,les dessus de l'ouvrage servent de cadres à des manœuvres.

le 14 juillet 1986, l'ouvrage accueil le Président de la République François Mitterrand.
Source(s) :
La ligne Maginot de 1945 à nos jours - page 84


- le 17 juin 1940, un Flak 88 perce le bloc 4... mais arrête heureusement ses tirs juste au moment de la percée. Le bloc sera réparé avec les moyens du bord.

- le 21 juin, l'ID 161 attaque l'ouvrage, sans succès. (nota : La source en référence semble préciser que des stukas participaient à l'attaque, ce qu'aucune autre source de référence connue ne confirme. A prendre avec précaution, donc)

- le 27 juin, l'équipage met bas les armes sur ordre et part en captivité.
Source(s) :
"La Ligne Maginot-Guide des forts à visiter", page 46


Ce n'est qu'après maintes tergiversations, que les clefs de l'ouvrage sont remises au président, le 1 Juillet 1976"

le musée de Fermont ne fut inauguré que deux ans après l'ouverture officielle du site, le 9 juin 1979, sous l'autorité de monsieur Huriet, vice-président du Conseil Général de Meurthe-et- Moselle."

un an après l'inauguration de son musée, le 28 juin 1980, l'A.A.O.F.L.M . parachève son action en élevant un mémorial
Source(s) :
La Ligne Maginot de 1954 à nos jours - Séramour Michaël (pages 109, 154 note 58, 111)


L'équipage a été fait prisonnier fin juin 1940 et après avoir été regroupé dans les camps de sureté voisins (Doncourt ?).
Les officiers ont été internés dans des camps en Allemagne (Stalag VIa à Soest) puis à la frontière tchèque à Hoyerswerda, pour certains d'entre eux tout au moins.
Source(s) :
Famille Favre (Lt Jacques Scherb qui servait au Bloc 7)


- L'ouvrage de Fermont a effectué son premier tir le 12 mai 1940 à 8 h 05 avec sa tourelle de 75

- Le 15 juin 1940, après avoir été informé par le lieutenant Hamelin de la casemate de Puxieux qu'un convois d'artillerie hippomobile ennemi circule sur le plateau de Noers, la tourelle de 75 du bloc 1 de Fermont envoie après un tir de réglage une rafale de 80 obus qui s'abat sur le convois qui se disperser.

- Le 15 juin, l'ouvrage tire sur Tellancourt où se trouve l'état-major de l'ID 183. Dans la soirée, la tourelle de 75 tire sur le bois du Pas Bayard, où se trouve l'état-major de l'ID 183.

- Le 16 juin, la tourelle de 75 tire une rafale sur le château de Colmey, au moment où l'état-major de l'ID 183 s'y installe. Six hommes sont blessés dont trois grièvement.
Source(s) :
On a livré la ligne Maginot
Bruge Roger
Fayard page 20,26,27,187


Florian Jean Jules PITON

Mort pour la France le 20-06-1940 (Beuveille, 54 - Meurthe-et-Moselle, France)
Né(e) le/en 01-09-1914 à Paris (75 - Paris (ex Seine), France)
25 ans, 9 mois et 19 jours

Statut militaire
Unité 149e régiment d'infanterie de forteresse (149e RIF)
Mention Mort pour la France
Source(s) :
Service historique de la Défense, Caen
Cote
AC 21 P 134888



HISTORIQUE, Construction

L'ensemble de FERMONT est partie intégrante de l'avant-projet succinct du secteur Rochonvillers-Longuyon, présenté à la CORF et approuvé en Aout 1930.

Le plan de masse de l'ensemble de FERMONT (dossier 351/S du 14 Janvier 1931 accompagné de la lettre 85/ORF de la CORF du 4 Février 1931) est approuvé par l'EMA (DM 571 3/11-1) le 3 Mars 1931 moyennant le fait que ses approches par l'avant - mal vues de l'ouvrages - soient protégés par des "ouvrages complémentaires" sur l'épaule en avant, de façon similaire à ce qui est prévu pour ANZELING. A ce stade l'ouvrage s'est déjà vu amputé d'une tourelle frontale pour CO de 75mm et de sa tourelle de 135mm, comme les autres ensemble du secteur Rochonvillers-Longuyon. Autant dire que la demande du Gal WEYGAND demeurera lettre morte pour raison budgétaire et augmentera la liste de ce qui doit être fait en 2e cycle.

Conformément à ce plan de masse, un projet de plan d'implantation général (453/S) est présenté le 24 Avril 1931. N'appelant pas de changements majeurs, il est proposé pour approbation par la CORF (note 340/ORF du 18 Mai 1931). Finalement, le Ministre de la Guerre approuve le 22 mai 1931 (décision n°1769-2/4S) le plan d'implantation du fort pour un budget global de 98 millions de F.

Le projet initial d'avril 1931 prévoyait un magasin à munition principal (M1) constitué de six alvéoles assurant un stockage de munitions correspondant à l'ensemble des pièces d'artillerie et armes d'infanterie initialement prévues.

Le magasin M1 réalisé correspond aux besoins effectifs de l'ouvrage suite à l'ajournement des blocs initialement prévus et est constitué de trois alvéoles, la troisième alvéole est en fait non achevée et consiste en deux demi-alvéoles. Ces locaux ne sont pas dotés des moyens de protection contre l'incendie réglementaires.

C'est l'entreprise Allary Frères de Paris qui obtient l'adjudication principale de gros-œuvre, le 7 mai 1931, pour un total de 40,6 MF. Les travaux débutent durant l'été 1931.

Au 1er Octobre 1931, le percement des puits de service de la galerie principale est lancé. Le caniveau extérieur de l'égout d'ouvrage est construit et son terrassement souterrain est fait sur une quinzaine de mètres.

Les projets d'implantations des blocs suivent selon le déroulement suivant :

14 janvier 1931 : Projet du bloc 2.

8 août 1931 : projet du bloc 6 approuvé le 9 octobre 1931.

2 décembre 1931 : projet du bloc 7 adopté le 18 janvier 1932.

18 juillet 1932 : projet du casernement et des locaux souterrains.

17 février 1932, projet du bloc 5 approuvé le 10 avril 1932.

19 août 1932: projet de l'entrée des hommes.

26 septembre 1932 : projet de bloc 1 modifié le 9 décembre 1932.

23 décembre 1932 : projets du bloc 3 et de l'entrée des munitions.

21 février 1933, projet du bloc 4 adopté le 28 mars 1933.

Le projet d'extension du M1 en second cycle sera remanié en 1932 et relancé en Mai 1933. Du fait des restrictions budgétaires cela restera lettre morte (report acté par DM 2612 2/4-S du 1 Juin 1933).

Quatre blocs prévus au 2è cycle ne seront pas réalisés : 1 tourelle de 75-33, 1 tourelle de 135 et 2 blocs d'infanterie.

En Juin 1934 intervient un échange entre l'ITTF et la DTF de Metz-Ouest à propos de l'espace existant entre le monte-charge de l'EM et l'aiguille de voie de 0,60m. Suite à une faute de frappe dans les plans d'origine cette distance est de 6,14m alors qu'elle aurait du être au minimum de 6,19m pour permettre le transfert d'une plateforme Mle 1888 sur la voie de garage de l'entrée sans que les roues ne bloquent l'aiguille. Comme le bloc est déjà construit et la voie est posée, seule une vérification peut être réalisée. Celle-ci montre qu'avec le tampon contre la grille du monte-charge, cela passe malgré tout mais avec une marge inférieure au centimètre…

L'ouvrage est officiellement remis à son premier commandant, le chef de bataillon LANCELOT du 149° RIF, le 1 février 1936, par le capitaine DESSANGER qui a remplacé le capitaine CHARLIER, dont il était l'adjoint, comme chef des travaux.
Source(s) :
- SHD 2V244, 7N3809
- Éléments tires du livre « La Ligne Maginot- L'ouvrage de Fermont » - Mary Jean-Yves
(pages-6,7,8,11,12,16,17,18,28,30,31,32,35,38)


"l'ouvrage, dont les travaux avaient commencé officiellement le 1er juillet 1931, fut déclaré achevé le 1er juin 1935, les travaux de gros oeuvre ayant duré 29 mois."
Source(s) :
Guide de la Ligne Maginot-Des Ardennes au Rhin, dans les Alpes - Hohnadel Alain et Truttmann Michel (page 38)


"le 30 juillet 1935, les tirs de réception de la tourelle de 75 du bloc 1 ont lieu."
Source(s) :
Hommes et ouvrages de la Ligne Maginot - Mary Jean-Yves, Hohnadel Alain, Sicard Jacques (Tome 1 - page 50)


Un projet de création de création d'une voie de 60 entre une gare de transbordement (à créer) à à Arrancy-sur-Crusnes et les ouvrages de Fermont et de Latiremont est lancé le 8 avril 1940 par la Direction des Voies Etroites de la 6e Armée - Groupe 604 - Cie d'exploitation 651.
Le projet est documenté par le Lt Bernardi commandant la Section de Levers 621.
Source(s) :
SHD - 29N164 (Génie 3e Armée)


Vers 1932, le maître d'oeuvre Joseph Bancon grave une clef symbolique avec ses initiales dans la galerie conduisant au bloc 4
Source(s) :
Des Arc-en-ciel sous l'uniforme (page 20) - Michaël Séramour



Contact et infos touristiques :


Organisation ou association en charge de ce site


L'association a pour objet la mise en valeur d'ouvrages de la Ligne Maginot et tout particulièrement du fort de Fermont, pour conserver, entretenir et valoriser, au bénéfice des générations futures un témoignage de l'architecture militaire et un symbole de la volonté de défense du pays.

Informations pour la visite

Ouvertures et tarifs 2024
L'ouvrage est visitable de mai à mi-septembre
Il est ouvert pour les groupes toute l'année sur réservation.

Tarifs 2024 :
Adulte : ouvrage + musée 13 €, musée seul 5 €
Enfant de 7 à 12 ans : 6 €, musée seul 3 €
Famille : 2 adultes - 2 enfants : 32€
Enfant de moins de 7 ans : gratuit

Groupe de 30 personnes ou plus : 9 € par visiteur
Groupe de moins de 30 personnes : forfait de 270 €

Visite + repas dans l’ouvrage pour les groupes de 40 personnes minimum.

Détails et horaires sur le site de l'association :
https://www.fort-de-fermont.fr/

Tel : +33 3.82.39.35.34 ou +33 6 43 57 89 19
E-mail : fort.de.fermont@orange.fr

Office de Tourisme du Longuyonnais +33 3 82 39 21 21
Informations touristiques mises à jour le 22/01/2024

Source(s) :
Association A.A.O.F.L.M.






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