HETTANGE GRANDE

Le camp d'HETTANGE-GRANDE diffère du plan-type standard par l'absence de noyau permanent avec bâtiment de la compagnie de sûreté.

Cette anomalie s'explique par le fait que le camp est de conception et de construction plus tardif. Il avait été retiré de la liste initiale de 1930 du fait de la proximité des casernes de Thionville, à partir desquelles la garde et la sureté des ouvrages du sous-secteur pouvaient être assurées. Le tronçon Rochonvillers-Moselle n'avait donc que deux camps de sureté initialement : Angevillers et Cattenom.

En 1934, la construction de celui d'Hettange-Grande est approuvée mais sans bâtiment pour la compagnie de sûreté.
Source(s) :
SHD - 7N3822, 9NN4423

Le numéro d'abonné de l'abri au réseau téléphonique de la fortification Maginot était 1480
Source(s) :
Annexe n°5 à l'ordre pour les transmissions du sous secteur Hettange Grande

Au 20 septembre 1938, la 2e Cie du 203e Btn du Génie y est stationnée.
Source(s) :
SHD - 33N15

Un document de la IIIe Armée de septembre 1937, indique que le camp servait de lieu de stockage de matériel et point de convocation pour les réservistes B1 de la 11e CM du III/168e RIF (Temps de Guerre).
Source(s) :
SHD - 29N116

Depuis la fin de la guerre, le camp a été utilisé, notamment, par le 6° Groupe de Repérage ainsi que le 25° Régiment d'Artillerie.

En octobre 1953, le camp prend son appellation actuelle de Quartier Guyon-Gellin (en mémoire du Lt Guyon-Gellin mort au champ d'honneur le 13 mars 1940, alors qu'il appartenait à la 7° Batterie de Repérage).

Depuis 1984, le 40° Régiment de Transmissions (40° RT) occupe le quartier Guyon-Gellin et le quartier Jeanne d'Arc à Thionville.