Moto pompe GUINARD de casemate

Le piston X en position haute affleure avec le cylindre porte-piston alors que le piston Y qui lui est opposé s’est retiré dans ce dernier, créant un volume libre dans l’alésage dans lequel il coulisse.
Ce volume libre augmente progressivement pendant la première moitié de la rotation lorsque le piston passe de la position haute X où ce volume est quasi nul à la position basse Y ou le retrait du piston atteint son maximum.

Lors de la seconde partie de la rotation, le piston passe de la potion basse à la position haute et le volume libre diminue progressivement jusqu’à être quasi nul une fois le piston revenu à la position haute.

Lors de la première moitié de sa rotation, le volume libre se rempli d’eau qu’il prélève dans la chambre d’aspiration de la pompe pour ensuite la rejeter dans la chambre de refoulement lors de la seconde moitié de la rotation.

Ce cycle est valable pour chacun des quatre pistons coulissant dans le porte piston, ce qui revient dire qu’à chaque tour de l’arbre moteur, ce sont quatre volumes d’eau qui sont transférés de la chambre d’aspiration vers la chambre de refoulement et que le débit de la pompe est proportionnel à sa vitesse de rotation, d’où le terme volumétrique employé plus avant.
Il convient de noter que ce principe fonctionne avec l’eau comme avec l’air, ce qui permet à la pompe de s’amorcer d’elle même en aspirant l’air présent dans la conduite d’aspiration.

Dans la réalité, un jeu fonctionnel d’environ 2/10ème de mm existe entre le cylindre porte-pistons et le corps de pompe, ce qui induit de légères fuites entre les deux chambres, limitant la dépression maximale à l’aspiration de la pompe et rendant son amorçage difficile au delà de 6 mètres.

Le modèle de casemate était équipé d’un système de by-pass constitué d’une soupape placée entre l’ entre l’aspiration et le refoulement permettant de bipasser la pompe en cas de refoulement bouché.